Enda Conlon– The Bottle Shop à Montpellier
D’où venez-vous et pourquoi avoir choisis Montpellier ?
Je suis né et j’ai grandis dans le Nord-Est de l’Irlande. Je suis venu en France lorsque j’avais 27 ans, et je me suis d’abord installé à Paris. A peine 3 mois plus tard on m’a proposé un emploi sur Montpellier et c’est comme ça que je suis arrivé ici, avec mon sac à dos et mon vélo, sans connaître personne. J’ai désormais ma propre boutique : The Bottle Shop

Quels sont vos lieux préférez sur Montpellier et/ou sa région ?
J’aime bien faire du vélo du côté du Pic Saint-Loup. En centre-ville de Montpellier les « bons lieux » sont sans doute ceux qui perdurent dans le temps comme le FitzPatrick’s irish pub ou encore The Beehive.

Quels lieux vous font penser à votre pays d’origine ?
Sur Montpellier, il n’y a pas vraiment de lieu qui me fait penser à l’Irlande. Ce sont deux paysages totalement différents et rien que par rapport à la météo ce n’est vraiment pas comparable !

Que faut-il absolument visiter dans votre pays d’origine ?
Si vous voulez découvrir et ne pas rater la « véritable Irlande » il faut visiter les petits villages. Beaucoup de touristes visitent Dublin, Cork et tous les autres lieux populaires mais en prenant la route et en partant découvrir par vous-même l’Irlande – quitte à vous perdre – vous ferez de bien plus belles et bien plus authentiques rencontres.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Cela fait près de 20 ans que je suis sur Montpellier et je pense que je vais y rester. J’envisage même de demander la nationalité française. Montpellier est une ville très agréable, à la bonne taille (ni trop grande ni trop petite) et dans laquelle on peut faire d’agréables rencontres. En comparaison à d’autres métropoles, on peut facilement découvrir la culture locale sans craindre de croiser des anglophones à chaque coin de rue.

Souhaitez-vous ajouter autre chose ?
Les anglophones sont généralement bien accueillis sur Montpellier. J’ai quand même remarqué que les français ont une meilleure image des irlandais que des américains, mais je ne saurais pas comment l’expliquer.