Michael Williams - Producteur anglais à Montpellier
Qui êtes-vous et d’où venez-vous ?
Je suis né à Portsmouth en 1991. En Mars 1998 mon père a été muté en France et nous sommes venus nous installer à Montpellier avec ma famille.

Mes parents ont eu comme un coup de foudre pour la région et ils ont donc pris la décision de rester. Par rapport à la barrière de la langue, ma sœur et moi sommes allé à l’école bilingue pendant les deux premières années. Ensuite on a rejoint le cursus scolaire français et on s’est très rapidement intégré.

Comment vous est venue l’idée de créer un studio d’enregistrement ?
J’ai toujours aimé la musique et depuis tout petit je joue du piano. C’est ainsi que j’ai décidé d’arrêter mes études supérieures d’ingénieur, pour rejoindre un groupe de musique et pouvoir enfin vivre ma passion au quotidien. Vers 2011 du JAM (École de Jazz et Musiques Actuelles à Montpellier) et c’est comme ça que j’ai rencontré mes associés.

En 2013 on a créé notre studio d’enregistrement Kiwi Records. J’ai découvert par la suite les « coulisses » de la musique et je me suis passionné pour l’accompagnement artistique en studio et le management d’artistes!

Vous pouvez nous retrouver sur www.kiwi-records.com ou sur notre page facebook : www.facebook.com/KiwiRecords/

Quels sont les lieux que vous fréquentez à Montpellier ?
Les salles de concerts bien évidemment ! J’adore particulièrement celle du Jam, il y a toujours une super ambiance ! C’est parfait pour faire la fête.

J’aime bien tous les lieux culturels de Montpellier en général, et bien sur particulièrement ceux qui se rapportent à la musique… comme le Rockstore ou Victoire 2 par exemple…

J’aime me balader du côté du Pic Saint Loup, les paysages sont très beaux.

Quels lieux vous font penser à votre pays d’origine ?
Je retourne en Angleterre à peu près une fois par an, pour revoir ma famille et je trouve qu’on peut retrouver l’ambiance des pubs britanniques dans certains pubs montpelliérains comme le Beehive ou le Fitzpatricks.

Que faut-il absolument visiter dans votre pays d’origine ?
J’adore la ville de Bristol, son centre-ville est magnifique et il y a une dynamique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Pour moi c’est presque « LA ville culturelle du Royaume-Unis » !

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
On pense déplacer le studio pour avoir un lieu de travail plus grand, mais rester sur l’agglomération de Montpellier car il y a une vraie dynamique culturelle.

Contrairement à ceux que les gens auraient pu entendre ce n’est pas obligatoire d’être sur Paris pour faire de la musique. Pour mon travail je suis souvent en déplacement, et justement c’est important pour moi de garder ce pied à terre montpelliérain pour venir me ressourcer.

Souhaitez-vous ajouter autre chose ?
Il ne faut pas avoir peur de se jeter dans le bain !

Plus vous vous intéressé à la vie locale plus vous vous sentirez intégré. Pour les anglophones, au niveau culturel, il faut réussir à intégrer le vouvoiement qui met comme des « barrières » entre les individus, alors que l’anglais est beaucoup plus familier.